Zélie
« Est-ce que je préfère être moi quitte à les perdre ? Est-ce mes vingt ans qui réveillent tous ces non-dits ? Est-ce que le bonheur nous a glissé des mains ? Est-ce que j’ai l’énergie qu’il faut pour la lutte ? » Des questions, Zélie en a plein la tête. Comme un tourbillon interminable, celui du début de la vingtaine, abreuvé par « un million de petits chocs« . Et un million de prises de conscience, qu’elle découvre au fil de son premier album, aux allures de journal intime, rêveur et révolutionnaire.
Révolutionnaire car on la sent cette rage palpable; celle qui est façonnée par ses dernières lectures féministes. Ce n’est qu’un éveil, et elle le dit d’emblée, humblement. Elle pense déjà à ce qu’elle dira dans cinq, dix ans sur ce sujet. Mais pour l’instant, cette colère agite ses textes lorsqu’elle parle du mansplaining incessant des hommes autour d’elle, des attentes de la société sur son corps et son esprit, de la transphobie. Car c’est ça, « un million de petis chocs« ; les épreuves vécues par une jeune femme de 22 ans, des épreuves qui auraient pu être traversées par n’importe qui.
Forte de trois EPs, « Jolies Monstres », « Zélie, c’est quoi ? » et « Zélie, c’est qui ? », la Parisienne se lance désormais dans l’aventure de l’album : « un million de petits chocs« , disponible sur toutes les plateformes.